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Le métier d'élève, est-ce un métier pour la vie ? En d'autres mots, le quitte-t-on un jour ?
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Il est un fait que l’attitude évoquée précédemment, à savoir la secondarisation, est nécessaire dans les apprentissages que nous réalisons tout au long de la vie. Néanmoins, lorsque nous nous trouvons dans des situations d’apprentissage volontairement choisies à l’âge adulte (une formation continue, des cours dans le cadre d’un nouveau loisir,…), nous cherchons assez spontanément à comprendre pourquoi le formateur nous donne telle ou telle tâche, à comprendre ce qu’on fait et comment on le fait. Et aussi pourquoi on le fait. Cette attitude n’est pas contre pas spontanée chez beaucoup d’enfants.

Christine Caffieaux

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Oui on peut le quitter un jour … sachant que, d’une part, à chaque étape de la scolarité, le statut d’élève est remis en jeu face à de nouvelles structures (l’entrée au collège, au lycée, à l’université), et que, d’autre part, ce sont de nouveaux statuts qui sont à acquérir ou à conquérir tout au long de la vie, dans la société, dans la famille, dans la vie professionnelle …

Marie-Thérèse Zerbato-Poudou

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Tout dépend du sens que l’on veut accorder à son existence. Si l’on pense que vivre, c’est être dominé, c’est exécuter ce qui a été pensé par d’autres, c’est participer à un travail dont on est écarté des bénéfices, effectivement, être un élève avide de savoirs ne sert plus. En revanche, si l’on pense que le plaisir et le sens de l’existence humaine passe par l’actualisation de soi, la conception de la posture de l’élève que nous défendons représente un incroyable moyen pour tendre vers le bonheur.


Sylvain Connac

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L’école est un sas vers la société et le métier d’élève n’est que temporaire. Le statut d’apprenant, on le conserve toute sa vie, et on l’exerce de multiples manières : on n’apprend plus nécessairement ni uniquement de manière scolaire.


Danielle Mouraux

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On est toute sa vie marqué par le métier d’élève que l’on a dû pratiquer puisque celui -ci nous a instruits et éduqués, et sur de nombreux plans, à notre insu. Mais dire que nous pratiquons le métier d’élève toute notre vie serait faux. Sauf pour les étudiants éternels pris eux aussi dans le métier d’étudiant.

Etiennette Vellas

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Clairement, il y a des attentes à l’égard de l’élève qui ne semblent exister que dans l’enceinte scolaire, comme écrire la date à cinq carreaux de la marge ! Mais nombre d’exigences scolaires seront tout de même attendues en dehors : un comportement sociable, l’autonomie dans le travail, des connaissances variées, la logique, les déductions, le bon raisonnement... Toutefois, c’est à un certain type d’activités professionnelles que sont préparés les élèves. C’est beaucoup moins vrai quand il s’agit d’activités créatrices ou artistiques, voire artisanales ! Il n’est pas prévu qu’un très bon élève soit un jour « meilleur ouvrier de France » ! La réussite artisanale passe souvent par un échec scolaire…
Surtout, ce que doit apprendre l’école, c’est à être autonome face à ses apprentissages en passant à des formes d’autodidactie. Non seulement pour des raisons professionnelles, il est dit que de plus en plus il faudra faire plusieurs métiers dans une carrière, mais aussi à titre personnel pour se cultiver, s’enrichir, se divertir intelligemment, s’exprimer, s’engager.


Sylvain Grandserre

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Ce n’est pas un métier pour la vie. On apprend encore tous les jours, et heureusement, mais plus du tout de la même façon. Adulte, on est beaucoup plus autonome, responsable de ses choix et de ses actes. On devient son propre enseignant.


Marianne Leterme

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Apprendre, toujours apprendre…

Daniel Gostain